CHANSONS CAMBODGIENNES

Par TEP Navuth, Syfed-Refer de Phnom Penh, décembre 97.


La langue cambodgienne diffère essentiellement de la langue française au point de vue de ce que l'on est convenu d'appeler le génie d'une langue. Mais la chanson cambodgienne qui est née simultanément à la langue et la race khmère se mêle aussi à la magnifique confidence du firmament et des forêts, des étoiles et des fleuves, de la brise et des arbres et une rapide pensée de son coeur comme celle des autres pays. Le cambodgien est prédestiné par la nature ; il a l'âme élevée, le coeur sensible, l'imagination impressionnable.

 Pour bien comprendre quelques parcours de l'histoire de la chanson cambodgienne, on peut en diviser en deux grandes parties. La chanson populaire datée depuis l'existence de la race khmère et la chanson moderne qui se mêle un peu à l'occident, datée à partir de l'arrivée des français.

 Parmi les vieilles chansons qui datées depuis des siècles, malgré la destruction sans cesse, il nous en reste encore des centaines qui sont toujours très populaires. Voici quelques extraits du livre « CHANSONS CAMBODGIENNES » d' Albert TRICON et Charles BELLAN, publié en 1921
 
 

BAI KHON CHANG DAÏ " Bai Khon, attacher les mains"

Elle est chantée dans toutes les cérémonies du mariage cambodgien.


TRAPEANG PEAI " L'étang de PEAI"

On entend chanter presque tous les jours et surtout pendant les fêtes cambodgiennes.
Une histoire d'un jeune homme et d'une jeune fille se baigner dans l'étang de Péai.