Frontières à préciser....

Il n'y a jamais eu de reconnaissance officielle des frontières issues de la colonisation.

Du temps de l'Indochine et jusqu'en 1954, les frontières avec le Laos et le Vietnam étaient considérées comme de simples bornages administratifs sans valeur internationale. De plus, les cartes éditées par l'Administration française d'Indochine ont varié au cours des temps, toujours au détriment du Cambodge. La dernière carte date de 1954.

Pendant plus de vingt ans les frontières du Cambodge ont été maltraitées. Elles ont fait l'objet de fréquents coups de mains, puis d'une déclaration de guerre entre le Kampuchéa Démocratique et le Vietnam.

Cependant les revendications terrestres, en termes de surface, sont mineures, ce qui n'est pas le cas des revendications maritimes, sous-tendues par des espoirs de découvertes pétrolières.

• La Thaïlande n'accepte pas les positions cambodgiennes formulées en 1967 et en 1972. Elle réclame les 2/3 des espaces concernés. Une Commission Mixte devrait s'occuper de ce problème...
• Avec le Vietnam les négociations sont compliquées par les fortes ambiguïtés d'un tracé établi en 1939 et connu sous le nom de "Ligne Brévié" : un certain nombre d'îles peuvent être revendiquées par les deux pays dont l'île de Koh Trâ (Phu Quoc en vietnamien), attribuée en totalité au Vietnam alors que la ligne Brévié, si elle avait été maintenue en ligne droite, en aurait laissé les ¾ au Cambodge.

Jules Brévié, gouverneur général d'Indochine, auteur de cette frontière administrative et policière, avait lui même signalé que " La dépendance territoriale de ces iles reste entiérement réservée".