Henri Marchal

1876-1970
Jérôme ROUER, mars 97.


Il étudie l'archéologie aux Beaux-Arts de Paris par vocation et débarque en 1905 au Cambodge, pays de ses rêves.

Deux mois après ses obsèques, en 1970, les Khmers rouges rentreront à Angkor!

Tout d'abord adjoint de Jean Commaille, premier Conservateur d'Angkor, il entreprend avec lui le dégagement de la plupart des temples, a commencer par Angkor Vat enfoui sous la terre et la végétation...

Il succédera à Commaille, assassiné par des bandits alors qu'il transportait la paye des ouvriers. Il restera Conservateur de 1916 à 1953, avec des intermèdes de plusieurs années durant lesquelles il se consacrera à ses fonctions de directeur du service archéologique de l'Ecole Française d'Extrême Orient.

Il a introduit au Cambodge les méthodes de restauration utilisée à Java, notamment l'anastylose.

Utilisant des matériaux modernes, il parvient ainsi à recomposer et consolider, de manière visible et avouée, un certain nombre de temples encore debout aujourd'hui.

Ce fût un homme simple et courageux, surnommé "le Sage" par ses amis de l'EFEO et "le bon génie" par les Khmers.

NB : Sapho, fille de henri Marchal, a publié en 1997, chez l'Harmattan, Paris, Costumes et parures khhmers d'après les devata d'Angkor Vat.


Chantier du Bantea Sreï en 1934.