L'Institut Bouddhique
pagode UNALOM, Phnom Penh


Une bibliothèque créée en 1921 par le prince Sisowath est à l'origine de l'institut Bouddhique qui fut créé en 1930 dans le but de collecter tous les textes oraux et écrits du Cambodge et d'en assurer la conservation : les manuscrits sur ole et sur dépliant de papier conservés dans les pagodes étaient recopiés par des scribes puis rendus aux monastères.
En 1967 plus de 1647 manuscrits avaient été ainsi recopiés.

En 1929 l'Institut s'attela à la réalisation du premier dictionnaire khmer. Les 2 volumes (1858 pages) furent imprimés en 1938. C'est le travail collectif d'une commission de lettrés, bonzes et laïques.

En 1931 fut créé une commission pour la traduction du TRIPIKATA, ensemble des textes sacrés Bouddhique en pâli. Cette oeuvre fut achevée en 1969. (110 volumes de 400 pages en moyenne).

En 1943, l'Institut, en collaboration avec Evelyne Porée-Maspero, a fondé la Commission des Moeurs et Coutumes du Cambodge pour collecter toutes les traditions orales.

Aujourd'hui, l'Institut se consacre à la transmission des théories de Bouddha, éduque les moines et les fidèles dans le respect des préceptes de la religion.

Sa bibliothèque, autrefois considérée comme la mémoire de la nation, renfermait quelques 40 000 ouvrages en khmer, français, anglais, thaï, birman, laotien et cinghalais. C'était un lieu de référence pour toute étude sur l'Asie du sud-est. Elle a été rouverte le 26 mars 1996, après restauration des livres et informatisation du fond.

L'Institut est, depuis 1995, soutenu financièrement par des dons d'Allemagne et du Japon. Il est dirigée par le Dr Tonevath Pou.